• ● L'impartial en a parlé le 27.02.2014 "LES FINANCES

    L'impartial en parle le 27.02.2014

          Notre hebdomadaire « l’impartial » a programmé et demandé aux candidats de se poser des questions sur différents thèmes. (Les finances, le logement, l’économie et la sécurité pour les semaines à venir. 

    FINANCES

    Questions de Jean – Luc ROMET à Alain ROBERT 

     

    Questions de Jean-Luc Romet : 

     

    1)             Quel est votre programme pour la fiscalité pendant six ans ?

     

    Alain ROBERT : - Le programme obéira avant tout à un engagement que nous prenons auprès des Romillois qui ont vu la pression fiscale monter fortement : baisser la fiscalité locale. Les Romillois comme tous les Français ont vu leur pouvoir d’achat chuter en partie à cause de la fiscalité. A Romilly, l’accroissement de population a généré une augmentation des recettes ; et nous projetons de contenir les dépenses pour rendre chaque euro d’impôt plus efficace.  Il sera donc nécessaire de fixer le budget annuel global avant de déterminer la répartition des dépenses. Et nous n’augmenterons aucun impôt ou taxe, et les baisserons partout ou ce sera possible, économiquement et juridiquement. Ne vivons plus au-dessus de nos moyens !

     

    2)      Quelles sont vos idées pour maîtriser les dépenses ? 

     

    Alain ROBERT : - Il faudra tout d’abord inscrire le budget annuel maximal comme un montant impossible à dépasser. Ainsi, toutes les dépenses devront être contenues et hiérarchisées pour obéir à cette contrainte forte. Il faudra arbitrer entre les différents postes de dépenses, vérifier la pertinence des sommes engagées les années précédentes.

         En outre, nous n’envisagerons aucune augmentation des dépenses de fonctionnement qu’après étude d’impact et de retour sur investissement. Pour le dire plus simplement, nous étudierons à chaque fois si de nouvelles dépenses ou leur augmentation peuvent être évitées, soit en les ajournant, soit en réorganisant les services ou autre poste de dépense. Nous ne dépenserons les impôts des Romillois qu’en fonction de leurs moyens ; et en période de crise, ils sont moindres.

         Ces engagements concerneront également les syndicats et la communauté de communes qui devront démontrer que leur existence est plus efficace et plus économique pour chaque commune et administré.  

     

    Questions de Maurice JACOB à Alain ROBERT 

     

    1)            Plutôt que de réduire son train de vie, l’Etat promulgue de nouveaux impôts sur notre revenu puis dans un second temps, demande aux communes de réduire nos dépenses, tout en nous imposant des charges supplémentaires (les rythmes scolaires). Comment ressentez-vous l’avenir ?

     

    Alain ROBERT : - Nous partageons la réflexion, à la fois de l’augmentation importante des impôts et du transfert de charges non compensé, d’autant plus regrettable dans une période de crise économique. Nous aurons la chance, l’opportunité d’agir et participer à cette tentative d’alléger ces pressions, au moins pour les Romillois. L’avenir de la fiscalité locale passera par le respect d’engagements budgétaires clairs et vérifiables, et le contrôle de ces engagements.

         A Romilly, nous prendrons les engagements budgétaires clairs et quantifiables par tous, dès le début du mandat, et nous devrons nous y conformer. L’avenir est donc au contrôle des dépenses, ce qui parfois n’implique que leur report sur l’exercice suivant : Parfois, une réfection de route ou la subvention d’un projet peuvent attendre quelques mois. L’avenir, c’est de hiérarchiser les dépenses : les essentielles avant tout, et les ordonner dans le temps : comme nous n’avons plus les moyens de faire tout et tout de suite, nous ferons tous mieux, en prenant plus de temps !

     

      2)     Alors La communauté de commune de l’Andelle veut prendre de plus en plus de compétences, la dernière étant la voirie. Une CLETC ou Commission Locale d’Évaluation de Transfert de charges a été nommée dont nous savons peu de choses, des décisions doivent être prises peu avant les élections du 23 mars qui interpelle sur sa nécessité, des maires se demandent s’ils vont perdre leur libre arbitre pour devenir de simples jardiniers, nous nous demandons qui fait quoi et, dans cette situation confuse où il est surtout question de notre argent, ma question est la suivante : La communauté de commune de l’Andelle a-t-elle les moyens de ses compétences ?

     

    Alain ROBERT : - Monsieur Jacob nous interpelle sur un vrai débat de fond : la « Machine » Communauté de Communes est lancée, depuis plusieurs années, ses compétences sont accrues, ses missions élargies, à tel point que les administrés sont bien en peine de comprendre son fonctionnement, son budget, ses décisions.

         Pour la démocratie, c’est une étape essentielle que de réussir ce passage à une gestion plus large des besoins communs des administrés d’un même secteur. Il faudra du temps, sans doute, et il faudra surtout des résultats. Or, aujourd’hui, les communes n’ont que l’impression que ces nouvelles responsabilités ne sont assumées qu’avec des impôts supplémentaires là où on attendait des économies d’échelle.

         Le principe de la CLETC va dans le bon sens, tant pour l’efficacité que pour la transparence. Notons quand même au passage que c’est un nouveau « machin », et que la simplicité qui est une vertu a disparu dans ces administrations.

         Les moyens de ses compétences ? En accord avec le diagnostic sur la situation confuse, et les attributions éclectiques des syndicats, personne ne peut l’affirmer. 

     

    http://www.limpartial-andelys.fr/  

      

     Vous pouvez lire les réponse dans « L’impartial »  du 27.02.2014 N° 7478

      

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     Questions d’Alain ROBERT  à Jean Luc Romet : 

      1) Nous avons entendu que vous êtes satisfait d’avoir contenu l’augmentation de la part communale des impôts locaux (sans parler des taxes sur abris de jardins etc…), mais les dépenses totales par habitants, de 1483 € en 2012 (dépassant de plus de 300 € la moyenne des communes de même taille) sont toujours très élevées, et ce d’autant plus dans un contexte d’augmentation généralisée de toutes les taxes et impôts en France. Trop d’impôt nuit au pouvoir d’achat.  

          L’augmentation de la population à Romilly doit permettre d’améliorer le rendement des dépenses courantes et contenir les projets dans un budget à la baisse.

           Ne pensez-vous pas indispensable de s’engager auprès des Romillois à diminuer ces taxes locales ? 

     2)      L’apport de la Communauté de Communes, en terme de mutualisation des moyens et économies pour les communes ne s’est pas fait ressentir. La CdCA a créé de nouvelles charges pour Romilly qui a pourtant conservé les mêmes effectifs.

          Comment pensez-vous peser sur la CdCA pour que les Romillois ne la voient pas comme une strate fiscale supplémentaire mais comme un moyen efficace et économique d’assumer des missions communes ? 

      Questions d’Alain ROBERT  à Maurice Jacob :  

     1)      Le montant des impôts au terme de votre mandat était déjà élevé. Vous avez initié et développé l’aménagement de nombreux lotissements et infrastructures qui ont généré l’augmentation des impôts. Il semble temps de raisonner les investissements, et de n’envisager des dépenses supplémentaires au budget communal qu’en trouvant des économies sur d’autres postes.

          Prévoyez-vous de faire une pause dans le développement urbain et les déclassements de terrain ? 

     2)      Les impôts et taxes de toutes natures confisquent du pouvoir d’achat, notamment aux Romillois, avec des conséquences dans leurs dépenses, et pour les commerces et artisans de Romilly. Si vous êtes élu,

          êtes-vous prêts à vous engager pour diminuer la pression fiscale sur les Romillois ?

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