• ● L'impartial en parle le 13.03.2014 "Vie économique"

    ● L'impartial en parle le 13.03.2014 "Vie économique"          Vie économique

          Notre hebdomadaire « l’impartial » a programmé et demandé aux candidats de se poser des questions sur différents thèmes. (Les finances, le logement, l’économie et la sécurité). Pour la semaine prochaine, « la sécurité ». 

    Pour l’impartial du jeudi 13 mars 2014

    Questions de Jean-Luc Romet à Alain ROBERT: 

     1) Que prévoyez vous pour le développement de l’emploi lors des six prochaines années ?

          1) - Alain ROBERT : La structure des bassins d’emplois a profondément évolué ces dernières années et sans compter le développement du télétravail, c’est dans de grandes zones ou bassins d’emplois que viennent s’agréger les nouvelles entreprises et créateurs d’emplois. En effet, les entreprises recherchent désormais à s’installer en proximité immédiate des grands réseaux de transport (autoroutes, train etc…) et savent en outre qu’elles peuvent y trouver plus facilement de la main d’œuvre qualifiée.

      Enclavée, la Vallée de l’Andelle a en plus un retard difficile à compenser pour concurrencer les grandes zones de Val de Reuil, de Rouen ou d’Elbeuf.

      Pourtant, Romilly a une vraie chance de se trouver en proximité rapide de ces bassins d’emplois, et l’arrivée de la zone tri modale ou du contournement Est de Rouen appuie ce raisonnement.    

      Aussi, tout en ayant à cœur (nous le verrons dans la deuxième réponse) d’accueillir au mieux les entreprises, il nous paraît beaucoup plus efficace, solide et pérenne de faciliter l’accès à ces bassins d’emplois aux Romillois. L’investissement en transports en commun sera plus pertinent pour assurer à nos habitants l’accès au travail plutôt que de redouter le départ d’entreprises et la fragilisation des employés licenciés. Nous proposerons d’améliorer et développer le transport vers Pîtres, Alizay, Val de Reuil et les connections aux réseaux de la Métropole.

     2) Comment allez vous enrayer la perte de nos petits commerces de proximité ?

          2) - Alain ROBERT : A entendre les Romillois, voici encore une question essentielle qui préoccupe la majorité de nos habitants. La vie du village, c’est avant tout sa vie économique et commerçante. Comment pouvons-nous accepter ce déclin comme une fatalité ?

          Il faut une réponse forte et constructive. La situation est suffisamment grave pour que l’on n’aspire pas à sortir des solutions rapides de la manche. Elle nécessite une implication réelle et un travail en profondeur. Nous instituerons un élu référent qui dirigera un comité économique.

          Ce référent sera formé, informé auprès de toutes les institutions concernées (Chambre de commerce, chambre des métiers, Conseil Général, Conseil Régional, Pôle Emploi, Préfecture etc. …) et sera le relais de ces informations et aides auprès des commerçants, mais également artisans et entreprises.

          Soucieux et compréhensifs de leur contraintes et problématiques, il sera chargé de leur apporter les informations et aides qu’ils n’ont pas le temps de collecter seuls.

          Le comité économique siègera 3 ou 4 fois dans l’année, et comprendra la commission économique de la mairie, y compris le référent, les artisans, commerçants et entreprises, ainsi qu’à tour de rôle, des intervenants des structures professionnelles concernées et compétentes.

          Nous ferons participer nos commerçants à l’élaboration des projets, des recherches de solution, les inciterons à se former et à organiser des évènements ; et nous mettrons en œuvre avec eux le travail de réflexion sur le réaménagement du centre de Romilly sur Andelle.

     Question de Maurice Jacob à Alain ROBERT :

          Elle dépend aussi de la loi SRU dans notre PLU. Elle dépend aussi d’une compétence obligatoire de la communauté de communes de l’Andelle. Plus proche de notre commune, l’aménagement d’un centre ville est aussi un enjeu économique de proximité. J’aimerais connaitre votre avis sur l’évolution que vous entendez donner aux Romillois ?

        1) - Alain ROBERT : L’aménagement du centre-ville est au cœur des préoccupations, mais également des ambitions des Romillois. Au sein de l’engagement de ne pas augmenter des impôts, nous lancerons un grand travail de consultations et de recueil des avis des Romillois pour initier ce projet. Les idées sont nombreuses, et les possibilités encore assez importantes pour ces aménagements, Romilly ayant la chance d’avoir une densité raisonnable en centre-ville.

          A titre indicatif, nous devrons nous inspirer des villages qui ont réussi leur réaménagement, comprendre les causes de ceux qui ont échoué. Par exemple, on sait qu’il faut un accès facile au stationnement, un stationnement suffisant, et des commerces plutôt regroupés. Mais on sait que si c’est nécessaire, cela ne suffit pas toujours… Il faut d’autres éléments, comme une dynamique, une volonté commerciale, une communication efficace : tant d’aspects qui relèvent de la compétence de professionnels que nous consulterons pour faire réussir le retour d’un centre commerçant et artisan dans Romilly sur Andelle.

          Nous avons choisi la concertation sur ce sujet pour demeurer en cohérence avec l’instauration d’un comité économique, ainsi que de notre volonté de solliciter beaucoup plus et( surtout pour les projets importants) tous les habitants de Romilly.

     http://www.limpartial-andelys.fr/

    ---------------------------------------------------------------------------

      Vous pouvez lire les réponse dans « L’impartial » du 13.03.2014

    N° 7480   cliquez  Copie impartial en PDF

     

     Questions d’Alain ROBERT à Jean Luc Romet :

     1) - Romilly est une commune enclavée géographiquement et administrativement. A côté de ces inconvénients dont elle peut faire de vrais atouts pour demeurer un village semi rural fier de conserver son environnement exceptionnel, elle a la chance et l’opportunité de profiter de bassins d’emploi qui se trouvent très proches : La Métropole, Tourville, La CASE, l’A13, la future zone tri-modale, et zones qui vont naître aux sorties du barreau vers l’Eure et du contournement Est de Rouen. En connectant Rommily à ces bassins d’emploi, les Romillois auront accès aux emplois plus facilement.

         Ne pensez-vous pas que le développement des transports en communs de Romilly vers les réseaux de transports voisins et les bassins d’emploi serait la voie la plus efficace pour donner accès au travail aux Romillois ?

        2) - Vous avez procédé au déclassement du terrain agricole des terrains de l’Epinette qui ont été vendus à la Communauté de Communes. Compte tenu du recul que nous avons sur les 2 ZAC (Charleval et Bourg Beaudouin), des montants investis et du retour (lots vendus, prix de vente, création nette d’emplois), il semble nécessaire d’auditer l’intérêt économique de ces projets. Val de Reuil a une offre dynamique très efficace, la zone tri-modale va générer de grandes zones et bassins d’activité qui vont se trouver sur les artères à grandes circulation. Nous nous demandons pourquoi les entreprises viendraient dans notre secteur enclavé, alors qu’ils auront des propositions de terrains plus faciles d’accès et en grandes quantités à moins de 10 kilomètres de chez nous. Permettre aux Romillois de s’y rendre plus facilement nous apparaît bien plus pertinent.

    Pensez-vous que l’aménagement de ZAC, en concurrence avec celles de la CASE permettra une création nette d’emploi en rapport avec les investissements et impôts que cela nécessite ?

     Questions d’Alain ROBERT à Maurice Jacob :

     1) - Vous connaissez très bien les institutions locales , syndicats et Communauté de Communes, Conseil Général, et la difficulté de peser pour faire entendre les intérêts des Romillois. Notamment, il s’avère souvent que les décisions soient prises plus par affinités politiques que par pertinence pour les administrés, ce qui a pour conséquence leur désintérêt pour cette nouvelle institution à qui sont donnés de grands moyens. Notamment, nous voudrions peser sur la Communauté de Communes pour que le transport en commun permette aux habitants de la Vallée, dont les Romillois, de circuler facilement sans voiture, et d’accéder aux bassins d’emploi et réseaux de transport voisins. La modification des tracés, l’augmentation des rotations, la création de lignes nécessite le concours de ces institutions.

     Si vous partagez notre point de vue sur la nécessité d’améliorer le transport en commun dans la Vallée de l’Andelle, comment envisagez-vous de faire peser Romilly au sein de ces institutions ?

     2) - Romilly perd ses commerçants, ses artisans ont des difficultés, et chaque mois, on redoute le départ d’une entreprise vers des cieux plus fonctionnels. Le centre-ville de Romilly perd son attractivité, et les faibles démarches réalisées ne permettent pas d’espérer une amélioration si rien n’est profondément changé. Nous désignerons un élu référent pour le secteur économique, qui sera formé, et mis en contact avec toutes les institutions (Chambre de commerce, Chambre des métiers, Conseil Général, CAF, BPI etc….) qui lui permettront de collecter et restituer toutes les informations sur les moyens, aides et projets qui seront utiles à nos commerçants, artisans et entreprises. Il tiendra un Conseil Economique par semestre. Il aura également en charge l’étude du réaménagement de Romilly autour d’une halle. La vie sociale et économique de Romilly est essentielle au bien-être de ses habitants. Il faut changer radicalement nos approches des problèmes pour trouver des solutions nouvelles et efficaces.

          Etes-vous d’accord pour faire de l’économie, du soutien aux commerçants, artisans et entrepreneurs la priorité du début du prochain mandat ?

     Vous pouvez lire les réponse dans « L’impartial » du 13.03.2014

    N° 7480  cliquez  Copie impartial en PDF

       

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :